Encore une semaine sans rapport avec le programme officiel pré-établi.
Seul constante, mes petits cours d’anglais de 3h par jour qui me prennent beaucoup (trop) de temps rapport au reste de tout ce que j’avais prévu : par exemple, devenir de plus en plus raccord avec la femme de demain. Femme qui sera dans le don gratuit et l’esprit de synthèse, tout en pouvant materner le monde sans oublier de rendre ses proches autonomes.
Oui mais là on me demande d’abord de parler anglais.
L’idée est séduisante après tout. On est 4 et il y a 4 profs, des hommes aux convictions généreuses et sincères, qui viennent du monde entier. Eux se forment à former des ignares (nous), nous à parler.
L’entente est cordiale et la communication psychologique limitée au strict nécessaire :
« how are you ? »
« fine, fine, and you ? »
(je ne savais pas comment expliquer que je venais de comprendre que la vraie perception du monde se fait à la jonction de mes 5 sens et de l’interprétation symbolique quasiment immédiate que j’en faisais, interprétation elle-même à la source de la formation de ma psyché, déterminant aujourd’hui toute une série de comportements que je tente de :
1/ comprendre, dépasser, reformuler et me rendre libre
2/ dialectiser avec les Autres
3/ éviter de reproduire systématiquement)
[Lecteur, je vais passer à la phase DRÔLE et JOVIALE]
Le soir, j’ai eu pas mal de dîners et pots (comment passer plus agréablement et sottement le temps qui est le nôtre ?)
J’ai revu des anciennes connaissances, rencontré un jeune pilote d’avion et un acteur-voix.
Au pilote sus-cité, j’ai pu poser toutes mes questions sur ma peur de l’avion. Résultat : je ne suis pas plus avancée puisque, hors attentat, 70% des causes d’accidents sont des causes humaines. Et c’est bien au décollage et à l’attérissage que TOUT se joue (et je parle bien ici de rester en vie).
Mais bon j’ai quand même appris qu’un avion pouvait décoller avec UN SEUL réacteur, que les ailes ne se décrochent JAMAIS et que la technique et le second copilote assuraient une fiabilité désarmante.
Quant’ à l’acteur voix, qui est en réalité écrivain, j’ai retrouvé une sorte de Demian (je vous renvoie à Hesse).
Mais si ma semaine fut agitée, ce ne fut rien à côté du castor, le garçon qui n’aime que les complications féminines. D’ailleurs, suite à ses aventures, je lui ai balancé une petite vidéo, qui, à ce qu’il ma dit, l’a empêché de travailler autant qu’il voulait cet après-midi.
Il y a donc les Muses qui insufflent, les Parques qui t’invitent à te dépêcher, les Grâces qui agissent dans le temps restant, et moi, quelque part au milieu de tout ça (nul ne sait exactement où).
« Les Muses qui insufflent, les Parques qui t’invitent à te dépêcher, les Grâces qui agissent dans le temps restant, et moi qui t’empêche de bosser » – magique!
(tiens, à propos de Parques j’ai vu un parc de montreuil, ce WE^)
faut que t’ailles voir le parc dont parlait Ema aussi alors si tu es en exploration verdurante. Était-ce celui là ? remarque peut-être.
Oui, hé ho Calmos avec le Castor ! Qui contrairement à Garfield, aime les lundis car ça symbolise une nouvelle semaine !
Mais oui, d’autant que je me doute que tu as bien bossé avec tout ce temps libre à toi devant toi.
Moi aussi le kiffe les lundis
un début de pleins de résolutions qui s’effondrent vers 14h30 (effet sun is rising qui est passé)
C’est bien, ça, Demian ? Mieux que Brad Pitt ? Je peux frimer avec?
(c’est quoi la suite des aventures du Castor ? Tu me raconteras, dis, Ariane ?…)
@r&: évidemment, j’ai répondu sur l’autre comm concernant Demian- à lire d’ailleurs, donc pour le mail que tu demandes plus haut (avec moi, la vie est un basculement permanent), je crois qu’il est déjà mis en slide pour le discours.
@R1 : faute de frappe qui a mangé ton 1, le chiffre des grands de ce monde, pourtant.